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Bois-de-Lessines

Histoire

Dépendant à l'origine de la châtellenie d'Ath ; ensuite du département de Jemappes sous la domination française et actuellement de la province de Hainaut, de l'arrondissement de Soignies et de la ville de Lessines.
Ollignies a appartenu au diocèse de Cambrai jusqu'en 1802, date à laquelle elle passe sous celui de Tournai.

Faute d'étude lui ayant été consacrée, on ne sait pratiquement rien sur l'histoire de ce village dont le territoire n'a donné lieu jusqu'à présent à aucune découverte archéologique.

Cité pour la première fois en 1143, Ollignies constitua, sous l'Ancien Régime, un arrière-fief de la seigneurie puis comté de Boussu.
À côté de la seigneurie principale dont la succession exacte des familles l'ayant détenue reste à établir, on trouvait celle de (la) Florbecq ou Flobecq qui semble avoir eu une certaine importance.

Collateur de la cure de l'église paroissiale dédiée à sainte Agathe et partageant les dîmes avec le curé, l'abbaye de Ghislenghien possédait également des biens dans la localité et notamment une partie des bois dont celle-ci était largement couverte.
Les défrichements effectués permirent d'accroître les terres de cultures, Ollignies ayant toujours été une commune essentiellement rurale.
Avec l'agriculture, la fabrication des toiles de lin fut longtemps l'une des principales activités des habitants qui au XIXe siècle, tiraient également leurs ressources du commerce du bois et de l'extension de la culture de la chicorée qui alimentait une petite industrie.

Dans les dernières années du siècle, se développa aussi la production du tabac qui, caractéristique de la région de Lessines-Flobecq et limitée d'abord aux besoins locaux, devint très florissant avant et pendant la Première Guerre mondiale, mais connut par la suite un recul dû à la concurrence étrangère, au tassement des prix et à la transformation du milieu agricole qu'a introduite la mécanisation.

Dans les années soixante les agronomes de l'État ont toutefois encouragé le maintien de cette culture qui peut constituer un appoint idéal pour une agriculture basée sur des petites et moyennes exploitations.

Actuellement, les exploitations agricoles sont davantage orientées vers l'élevage -en grande extension depuis le début du siècle- tout en continuant à réserver une place de choix aux céréales et aux plantes industrielles.
Pour le reste, signalons qu'une centaine de personnes sont occupées dans deux petites entreprises, l'une spécialisée dans l'ameublement et l'autre dans la fabrication de matériaux de construction et de travaux publics.

La paroisse de Bois-de-Lessines est très ancienne. Elle aurait été fondée au 12e siècle par les missionnaires du Chapitre Métropolitain Notre-Dame de Cambrai et possédait alors une chapelle dédiée à Notre-Dame.

Bois-de-Lessines a appartenu au diocèse de Cambrai jusqu’en 1802. Le village fit ensuite partie du doyenné de Chièvres jusqu’en 1559 avant de passer à celui de Lessines.
Planté en 1792, sur la Place du village, alors que la Belgique se trouvait sous la domination française, le tilleul commémore le triomphe de la Révolution et symbolise la fin de l'Ancien Régime.

Eglise de Bois-de-Lessines

Dédiée à saint Gervais et saint Protais, l'église a été bâtie au point culminant du village.

L'église actuelle date de 1790, elle possède une cloche de 1363.

Elle abrite une intéressante chapelle seigneuriale qui contient des gisants du 16e siècle. Il s'agit du tombeau de Nicolas de Cottrel. Les gisants en bronze représentent un chevalier et sa noble épouse. Aux côtés du chevalier figurent le heaume, les gantelets et l'épée. A ses pieds, un lion symbolise la force, aux pieds de sa femme, une levrette incarne la fidélité. Au-dessous du tombeau, une plaque funéraire représente un défunt agenouillé devant un crucifix.

Château de Lestriverie de Bois-de-Lessines

On n'est pas fixé sur l'époque de la construction du premier château et du donjon de Bois-de-Lessines. 
Le château actuel fut bâti vers 1630 sur les fondations du premier château.
Aujourd'hui, une drève bordée de marronniers conduit à l'entrée de la cour d'honneur. Au-dessus de la porte se trouve une pierre bleue rectangulaire portant les armes des de Cottrel avec la date 1630 entourée d'une bande de laurier. On y lit : «C'est mon destin Jenne de Cottrel 1630».

La vieille forteresse fut restaurée par la célèbre famille des de Cottrel sur les plans des châteaux français de l'époque. On y arrive par un pont en pierre lancé au-dessus d'un large fossé. Les anciennes fondations subsistent et datent du 15e siècle. La façade, simple mais imposante, est percée d'une vingtaine de fenêtres très hautes. Le toit est couvert d'ardoises. Deux tourelles flanquées de meurtrières et de petites lucarnes placées sur les extrémités lui donnent de la majesté. Le château est encore habité de nos jours par la famille d'Yve de Bavay.

Les dépendances et la ferme du château ainsi que la chapelle Saint-Joseph (située à l’ouest, à l’aboutissement de deux drèves) complètent remarquablement le site.

Dans le village subsistent également plusieurs très belles fermes dont la ferme de Buse déjà attestée sur la carte de Ferraris.