René Magritte est le fils de Léopold Magritte, tailleur, et d'Adeline Bertinchamps, modiste. La famille s'installe en 1900 à Gilly, où naissent ses deux frères Raymond (1900-1970) et Paul (1902-1975). En 1910, ses parents s'installent à Châtelet où il suit un cours de peinture. Leurs affaires marchant mal, son enfance se passe en déménagements constants. En 1912 sa mère se suicide par noyade dans la Sambre. Magritte et ses deux frères habitent l'année suivante à Charleroi avec leur père qui confie leur éducation à des gouvernantes.Il fait ses études à l'athénée de la ville et se passionne alors pour les films de Fantômas, lit Stevenson, Edgar Allan Poe, Maurice Leblanc et Gaston Leroux. Lors de la foire de Charleroi, il rencontre en 1913 une fille de treize ans, Georgette Berger, dont le père est boucher à Marcinelle. Ils se rencontrent régulièrement sur le chemin de l'école. Les premières œuvres de Magritte, de style impressionniste datent de 1915.
De 1916 à 1918 Magritte fréquente l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles où il suit les cours de Van Damme, Sylva, Ghisbert Combaz et le symboliste Constant Montald. En 1916, on trouve la trace de sa présence à une exposition à Chatelet "Exposition technique et des Arts appliqués à l’industrie avec des sections spéciales de peinture, architecture, photographie, sculpture, travaux féminins, enseignement,…" organisée au profit de l'enfance nécessiteuse. La famille installée à Bruxelles, il travaille en 1919 et 1920 dans l'atelier de Pierre-Louis Flouquet qui lui fait découvrir le cubisme et le futurisme. Avec Flouquet et les frères Pierre et Victor Bourgeois, il collabore à la revue Au volant que dirige Pierre Bourgeois. Des toiles de Magritte et Flouquet sont exposées en janvier 1920 au Centre d'art de Bruxelles. Le même mois Magritte rencontre E. L. T. Mesens, engagé comme professeur de piano pour son frère Paul. Après avoir fait en 1921 et 1922 son service militaire au camp de Beverloo, près de Leopoldsburg, puis au ministère de la guerre à Anvers, il épouse en juin 1922 Georgette Berger qu'il a retrouvée par hasard au Jardin botanique de Bruxelles en 1920 et travaille comme dessinateur, avec le peintre Victor Servranckc, dans l'usine de papier peint Peeters-Lacroix.
En 1924 Magritte rencontre Camille Goemans et Marcel Lecomte qui l’introduisent dans le milieu dada. Il doit alors à Lecomte, ou selon Scutenaire à Mesens, sa plus grande émotion artistique : la découverte d’une reproduction du Chant d’amour de Giorgio De Chirico (1914). « Mes yeux ont vu la pensée pour la première fois » écrira-t-il en se souvenant de cette révélation. En octobre Magritte et Mesens projettent de lancer, avec Goemans et Lecomte, une nouvelle revue, Période, coulée dès avant sa naissance par un tract lancé par Paul Nougé puis fondent en mars 1925 la revue Œsophage (un seul numéro).
Le rapprochement du groupe de Correspondance, qui réunit dès 1924 Nougé, Goemans et Lecomte, avec Mesens et Magritte, leur confection d'un tract commun en septembre 1926 contre Jean Cocteau, auquel s'associe le musicien André Souris, leur participation commune en 1927 au dernier numéro de la revue Marie créée par Mesens en juin 1926, marquent l'ébauche de la constitution du groupe surréaliste de Bruxelles, que rejoint en juillet Louis Scutenaire et Irène Hamoir. Le groupe se trouvera réuni en janvier 1928 pour la première grande exposition de Magritte à la galerie L'Époque dirigée par Mesens, dont la préface de Nougé est contresignée par Goemans, Lecomte, Mesens, Scutenaire et Souris. Magritte peint dès 1926 Le Jockey perdu, l'une de ses premières toiles surréalistes (exposée en avril 1927 à la galerie Le Centaure) et réalise plusieurs projets publicitaires pour la maison de couture Norine van Hecke, en 1927 illustre pour la maison Muller et Samuel le catalogue des fourrures pour 1928 (le Catalogue Samuel), édité avec des textes de Nougé.
En août 1927, Magritte quitte la Belgique et séjourne au Perreux-sur-Marne, (Val-de-Marne) jusqu'en juillet 1930. Il rencontre les surréalistes (André Breton, Paul Éluard, Max Ernst, Salvador Dalí), participe à leurs activités et expose à la galerie Goemans. Il publie en 1929 Le Sens propre, suite de cinq tracts reproduisant chacun l'un de ses tableaux avec un poème de Goemans, et Les Mots et les images dans La révolution surréaliste. Durant l'été il rend visite à Dali à Cadaqués où il retrouve Éluard et Gala. Il rentre à Bruxelles en 1930 et y présente en 1931 une exposition organisée par Mesens, avec une préface de Nougé. Il adhère l'année suivante au Parti communiste belge et rencontre Paul Colinet. Entre 1931 et 1936, il participe à une petite entreprise de publicité, une activité alimentaire qu’il n'exerce certainement pas par vocation et qui s’est étendue sporadiquement entre 1918 et 1965.
Magritte expose en 1933 au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles et dessine en 1934 Le Viol pour la couverture de Qu'est-ce que le surréalisme ? d'André Breton. Il réalise en 1936 sa première exposition à New York, à la galerie Julien Levy, fait la connaissance l'année suivante de Marcel Mariën et séjourne à Londres où il expose en 1938 à la London gallery de Mesens. Après avoir dirigé de février à avril 1940 avec Ubac la revue L'Invention collective (deux numéros), Magritte, après l'invasion allemande, le 19 mai 1940, de la Belgique, quitte Bruxelles, séjourne trois mois à Carcassonne, où le rejoignent Scutenaire, Irène Hamoir, Raoul et Agui Ubac, puis rentre à Bruxelles.
De 1943 à 1945, Magritte utilise la technique des impressionnistes durant sa période du surréalisme en plein soleil ou période Renoir. En 1943 Les Images défendues de Nougé et Magritte de Mariën, en 1947 René Magritte de Scutenaire, constituent les premiers ouvrages qui lui sont consacrés. En mars 1948 il peint en six semaines une quarantaine de tableaux et de gouaches aux tons criards (période vache) destinées, en un acte typiquement surréaliste, à dérouter les marchands parisiens et scandaliser le bon goût français, qui sont exposées à la galerie du Faubourg et préfacées par Scutenaire (Les pieds dans le plat). Irène Hamoir léguera bon nombre de ces œuvres au Musée de Bruxelles.
De 1952 à 1956 Magritte dirige la revue La Carte d'après nature, présentée sous forme de carte postale. Il réalise en 1952 et 1953 Le Domaine enchanté, huit panneaux pour la décoration murale du casino de Knokke-le-Zoute, en 1957 La Fée ignorante pour le Palais des Beaux-Arts de Charleroi et en 1961 Les Barricades mystérieuses pour le Palais des congrès de Bruxelles. Une première exposition rétrospective de son œuvre est organisée en 1954 par Mesens au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. Le succès de Magritte vient lentement grâce au marchand Iolas, à partir de 1957, et à l’Amérique. En avril 1965 il part pour Ischia en Italie pour améliorer sa santé et passe par Rome, en décembre se rend pour la première fois aux États-Unis à l'occasion d'une exposition rétrospective au MOMA, présentée par la suite à Chicago, Berkeley et Pasadena. En juin 1966 et juin 1967 les Magritte passent avec Scutenaire et Irène Hamoir des vacances en Italie. Le 4 août une nouvelle rétrospective ouvre au Musée Boijmans Van Beuningen de Rotterdam. Magritte meurt chez lui le 15 août d’un cancer à soixante-neuf ans. Il est enterré aux côtés de son épouse au cimetière communal de Schaerbeek. Sa sépulture fait l’objet d’une procédure de classement comme monument et site.
Louis Scutenaire (Jean Émile Louis Scutenaire) est né en Belgique (Hainaut), à Ollignies, près de Lessines, le 29 juin 1905. Dès 1916 il écrit ses premiers poèmes. À partir de 1918 il fréquente différents établissements scolaires dont il se fait régulièrement exclure. En 1919, une pleurésie l'immobilise longuement. Il s'engage en 1924 dans des études de droit.
En 1926, Scutenaire rencontre Paul Nougé à qui il a fait parvenir ses poèmes, puis Camille Goemans, René Magritte, E. L. T. Mesens, et commence à collaborer aux entreprises des surréalistes belges. Il rencontre en 1928 Irène Hamoir (Irine) qu'il épouse en 1930. Ayant obtenu son diplôme de docteur en droit, il effectue des stages, plaidant surtout au pénal et s'intéressant aux aliénés, nomades et « mauvais garçons ». Scutenaire et Irène Hamoir se rendent alors régulièrement à Paris où ils rencontrent fréquemment André Breton, Paul Éluard, Benjamin Péret, René Char, Marcel Duchamp, Picasso, Brauner, Ernst, Miro, Oscar Dominguez. En 1937 ils séjournent chez René Char à Céreste (Provence).
En mai 1940 les Scutenaire quittent Bruxelles vers Paris et Bordeaux, rejoignent Magritte et Raoul Ubac à Carcassonne, rencontrent Joë Bousquet, Jean Paulhan, André Gide, regagnent Bruxelles en octobre. Scutenaire entre en 1941 au ministère de l'Intérieur, sera nommé conseiller-adjoint et occupera ce poste jusqu'en 1970. C'est en mai 1943 qu'il commence de noter ses inscriptions dont le premier tome est publié en 1945 sur proposition d'Éluard, avec le soutien de Paulhan et Queneau. Un deuxième doit suivre mais l'éditeur demandant la suppression de deux ou trois réflexions jugées trop libres, Scutenaire s'y refuse. En 1948 il accompagne d'une préface (Les pieds dans le plat) l'exposition à Paris des peintures non moins scandaleuses de la période vache de Magritte.
À partir des années 1950 Louis Scutenaire collabore à de nombreuses revues, La Carte d'après nature, (animée à Bruxelles par Magritte), Les Temps mêlés (d'André Blavier, à Verviers), Les Lèvres nues (Marcel Mariën), Rhétorique (consacrée à Magritte par André Bosmans), Phantomas, puis Le Vocatif (Tom Gutt), et écrit de nombreuses préfaces (Magritte, Jean Raine, Roland Delcol).
Le deuxième tome de Mes Inscriptions est publié en 1976, grâce à Tom Gutt et Isy Brachot. Trois autres suivront.
Louis Scutenaire (qui signe sa correspondance et se fait familièrement appeler « Scut ») meurt le 15 août 1987 alors qu'il regarde à la télévision un film sur son ami Magritte.
Dans le legs Irène Scutenaire-Hamoir, le couple n'ayant pas d'enfant, dont Tom Gutt est l'exécuteur testamentaire, aux musées royaux des Beaux-Arts de Belgique figurent les nombreuses œuvres du peintre (plus d'une vingtaine de peintures, d'une vingtaine de gouaches, d'une quarantaine de dessins, etc.) qui étaient aux murs de leur maison de la rue de la Luzerne, notamment :
Portrait de Nougé, 1927; La Voleuse, 1927; Découverte, 1927; Personnage méditant sur la folie, 1928; Portrait d'Irène Hamoir, 1936; La Lecture défendue, 1936; Bel Canto, 1938; Les Grandes espérances, 1940; La Cinquième saison, 1943; Le Sourire, 1943; La Moisson, 1943; La Bonne fortune, 1945; Les Rencontres naturelles, 1945; Les Mille et une nuits, 1946; L'Intelligence, 1946; Le Lyrisme, 1947; Lola de Valence, 1948 (dont les images sont visibles sur le site des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique). Semblablement la bibliothèque de Scutenaire, qui comprenait des milliers de livres souvent très rares, a été léguée à la Bibliothèque royale de Belgique.
Louis Scutenaire a été choisi comme un des Cents Wallons du siècle, par l'Institut Jules Destrée, en 1995.
Raoul Vaneigem, né à Lessines (Hainaut, Belgique) le 21 mars 1934, est un écrivain, révolutionnaire et médiéviste belge.
Il suit des études de philologie romane à l'Université Libre de Bruxelles de 1952 à 1956. Il écrit, à 22 ans, son mémoire de Licence sur Isidore Ducasse, comte de Lautréamont. Il suit en 1957 et 1958 l'enseignement sociologique d'Henri Lefebvre qui est exclu du PCF. Agrégé de lettres, il enseigne à l’École normale de Nivelles dans le Brabant.
Par l'intermédiaire d'Attila Kotanyi, il est mis en contact avec Guy Debord, et participe activement à l'Internationale situationniste de 1961 à sa démission en 1970, invitant la jeunesse de l'époque à « abandonner toutes les valeurs héroïques pour adopter un hédonisme radical résumé dans le mot d'ordre : “jouir sans entrave” ». Il contribue de façon importante à la revue que ce groupe a publiée.
L'une de ses œuvres les plus célèbres est son Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes générations, paru en 1967. Il s'inscrit dans le projet des situationnistes de renverser l'ordre social dominant. Il y exprime une critique radicale du monde en y dénonçant ses illusions, la survie que ces illusions produisent, et la fausse contestation qui en découle, et invite à un « renversement de perspective », en considérant que ce sont les contraintes qui empêchent la création. Dans Le Livre des plaisirs, paru en 1979, il renouvelle son invitation à une « jouissance sans entrave », qu'il présente comme une critique de la société marchande. Cette position l'a fait exclure de l'Internationale situationiste par Guy Debord qui voyait, au contraire, dans le « vaneigemisme » l'expression de l'idéologie utilitariste. Vaneigem est également l'auteur en 1974 d'un mode d'emploi de la révolution, publié sous le pseudonyme de Ratgeb, De la grève sauvage à l'autogestion généralisée.
Médiéviste reconnu, il a travaillé sur les hérésies et la résistance au christianisme, dans lesquelles il voit « les signes d'une civilisation à venir, fondée non plus sur l'aliénation du travail, le pouvoir et le profit, mais sur la créativité, la jouissance et la gratuité ».
L'œuvre de Vaneigem se divise en deux tendances. L'une, théorique, trouve sa justification dans l'idée que « la révolution n'est plus dans le refus de la survie, mais dans une jouissance de soi que tout conjure à interdire » ; ce point de vue, qui rappelle une sorte d'épicurisme, a été à l'origine de son exclusion de l'IS, en novembre 1970, voulue notamment par Debord, qui lui reprochait son désistement en pleine période de troubles en 1968. L'autre, faisant appel à une érudition de chercheur, tente de démontrer que l'esprit de la liberté et de la jouissance se rencontre dès le Moyen Âge central dans le mouvement du Libre-Esprit, qu'il distingue, dans un premier temps, des hérésies, dans lesquelles il voit « des filiales de l'orthodoxie », (Le mouvement du Libre-Esprit, 1986), avant de revenir sur cette opposition dans son livre sur « les hérésies, des origines au XVIIIe siècle », au titre évocateur de La résistance au christianisme, publié en 1993.
Il participe occasionnellement au nouveau journal de Siné, Siné Mensuel.
Jean-Claude Drouot
Jean-Claude Drouot est un acteur belge né à Lessines le 17 décembre 1938.
Formé au Jeune Théâtre de l'Université libre de Bruxelles (ULB), il suit les cours Charles Dullin. Dès 1962, il interprète les tragédies classiques et les grandes œuvres de Molière.
De 1963 à 1966, il interprète le rôle-titre de Thierry la Fronde dans le feuilleton à succès populaire créé pour la télévision par Jean-Claude Deret (le père de Zabou Breitman).
De 1984 à 1986, il dirige le Centre dramatique national de Reims et, de 1985 à 1990, le Théâtre national de Belgique.
Membre de la Comédie-Française de 1999 à 2001, il fit ses premiers pas au cinéma dans Les ruses du diable de Paul Vecchiali (1965).
En juin 2017, il incarne Louis Scutenaire dans la pièce "Un tramway pour Golconde" où le poète rencontre le peintre Magritte. La pièce est écrite par Christian Birgin sur une idée originale de Jean-Claude Drouot.
Claude Criquielion (dit Claudy Criquielion) est un ancien coureur cycliste professionnel belge, né le 11 janvier 1957 à Lessines et mort le 18 février 2015 à Alost.
Professionnel de 1979 à 1991, il remporta 60 victoires.
Reconverti en directeur sportif, il s'est ensuite investi en politique pour sa Ville de Lessines (comme Échevin des Sports et des Travaux).
Équipes successives:
1979 : KAS-CAMPAGNOLO
1980 : SPLENDOR-ADMIRAL
1981 à 1982 : SPLENDOR-WICKES
1983 : EURO-SHOP
1984 : SPLENDOR
1985 à 1986 : HITACHI-BOSAL
1987 : HITACHI-CYCLES ROSSIN
1988 : HITACHI-BOSAL-BCE SNOOKER
1989 : HITACHI-MARC
1990 : LOTTO
1991 : LOTTO-SUPERCLUB
Palmarès:
Sportif belge de l'année : 1984
Arc en ciel.png Champion du monde sur route : 1984
BelgiqueChampion de Belgique sur route : 1990 (2e : 1985)
Tour des Flandres : 1987
Flèche Wallonne : 1985, 1989 (2e : 1987, 1991 ; 3e : 1986)
Classique de San Sebastian : 1983
Midi libre : 1986, 1988
Tour de Romandie : 1986 (classement de la montagne : 1986 ; classement du combiné : 1986)
Semaine catalane : 1979
Course de côte de Montjuich : 1979, 1984
Course de côte d'Innsbruck : 1984
Critérium des As : 1988 (3e : 1985)
Polynormande: 1985 (3e : 1984)
Flèche brabançonne : 1982
Flèche de Leeuw : 1980 (3e : 1981)
Grand Prix Eddy Merckx : 1984
Grand Prix de Wallonie : 1988 (2e : 1984 ; 3e : 1980, 1985)
Grand Prix Fayt-le-Franc : 1987
Grand Prix Goffin : 1989
Vice-champion des Flandres sur route : 1985
2e de Liège-Bastogne-Liège: 1985, 1991 (3e : 1987)
2e de l'Amstel Gold Race : 1989 (3e : 1988)
2e de Milan-Turin : 1979
2e du Tour du Vaucluse : 1988
2e du Tour du Haut-Var : 1990
2e du Grand Prix de Denain : 1984
3e du Super-Prestige Pernod : 1986, 1987
3e du Tour d'Espagne : 1980
3e du Tour Midi-Pyrénées : 1986
7e du Tour d'Italie : 1989
Classements au Tour de France:
1979: 9e.
1980: 13e.
1981: 9e.
1982: abandon.
1983: 18e.
1984: 9e.
1985: 18e.
1986: 5e.
1987: 11e.
1988: 14e.
1989: 36e.
1990: 9e.
Lou Deprijck est un interprète, compositeur et producteur belge né à Lessines.
Il a été à l'origine de plusieurs succès pop d'importance dans les années 1970 et 1980, en tant qu'interprète ou producteur. Les principaux sont Lou & The Hollywood Bananas, Two Man Sound, Plastic Bertrand et Viktor Lazlo.
En 1984 il réalise sous le pseudonyme Vanhouten l'album "Collures" en duo avec Boris Bergman dont a été tiré le 45 tours "Hold-up Sentimental / Fille du fleuve".
Le groupe est fondé en 1996, à Lessines (Hainaut) par Jef et Flo, deux musiciens amateurs. Xaf, un ami des deux guitaristes, qui jouait alors avec Jef au sein d'une ancienne formation musicale Lazy Monkey (Dour Festival ‘98) les rejoint à la basse et Toni, un quatrième musicien prend la batterie.
L’alchimie entre les 4 amis plaît à plusieurs de leurs amis qui viennent les voir en répétitions et qui, un jour, leur proposent de faire un concert. A ce moment, le groupe n’a toujours pas de nom et, le 28 juin 1997, l’objectif du premier concert est d’en trouver un via un jeu avec le public.
Le résultat du concours est désastreux mais un nom a retenu leur attention : le fait qu’un spectateur ait proposé le numéro de téléphone de sa tante avec « ti même » derrière était jugé tellement absurde que la personne remporta le concours. Mais aux yeux du groupe, cela ne faisait toujours pas un bon nom. Quelques semaines plus tard, un tarif de friterie leur donne l’inspiration : « les Viandelles », « les Bickys »,... autant de noms qui collent à leur envie de s’inscrire dans un esprit folklorique belgo-belge. Le nom « Poulycroc » (spécialité belge à base de poulet) étant celui qui les a fait rire le plus, il fut adopté.
En 2001, l’ascension rapide du projet Wash Out Test va quelque peu changer le line-up originel de Poulycroc. En effet les 2 groupes sont fort demandés et pour certains membres, il devient difficile de concilier les deux formations. Xaf et Toni choisissent (deux fondateurs du groupe), pour des raisons de paternité pour l’un et d’études pour l’autre, de se consacrer à fond à un seul des deux projets : Wash Out Test. Ils sont remplacés dans Poulycroc par Dave (basse) et Schnell (batterie). La section de cuivre atteint maintenant 6 musiciens, créant une sorte de "fanfare rock’n roll".
Le concept de mélanger du ska-punk et de la fanfare folklorique atteindra un sommet en 2002 lorsqu’ils mettent sur pied un concert avec une Fanfare complète de 40 musiciens, la fanfare du petit village de Ghoy qui fêtait alors son cent-vingt-cinquième anniversaire.
Le chemin du groupe a déjà croisé quelques pointures, en particulier des noms qui font partie intégrante du folklore musical belge : Le Grand Jojo, Les Gauff’ Au Suc’, Urban Trad, Lou & The Hollywood Bananas (Lou Deprijck),... ou de la scène ska et punk : La Ruda, Les Cameleons, Babylon Circus,...
Le groupe s’efforce néanmoins de rester accessible aux étudiants et autres « petits » organisateurs à qui il doit beaucoup et met un point d’honneur de continuer, à tous niveaux et tous azimuts, de diffuser leur folklore, leur manière festive de voir la vie, leur goût immodéré pour le divertissement, les styles musicaux qu’ils apprécient et leur bonne humeur générale.
Paul Rouge est né à Ollignies en 1927. Ollignies, c’est le village de Louis Scutenaire, grand poète surréaliste et ami de Magritte. Scutenaire a fort influencé l’enfance et la jeunesse de Paul Rouge. Le peintre, formé aux Arts décoratifs à la Cambre, a travaillé de longues années dans une banque où il avait en charge les relations humaines et la communication.
C’est à 60 ans que Paul Rouge revient à ses premières amours et s’adonne à nouveau à la peinture… Son art, il le définit volontiers comme figuratif. Il met en scène des animaux, des oiseaux mais aussi des objets auxquels il fait adopter des comportements humains. Ses couleurs tout à la fois franches et gaies, ses dessins fins, soignés et surprenants suscitent l’étonnement et la bonne humeur.
L’artiste prolifique expose, beaucoup. A la biennale de Lessines depuis 1990 mais aussi à Bruxelles, parfois, ou à la Galerie Thuillier à Paris.
En 1999, après 25 ans de musique en qualité d’auteur, compositeur et interprète, FRANCIS VAUBAN décide d’ajouter une corde à son instrument : LA PHOTOGRAPHIE.
Premier de classe, ses professeurs lui attribuent un « oeil artistique » évident.
* Il expose dans des galeries et hôtels de prestige sous Le Haut Patronage de différents Ministres et Ambassadeurs.
* Un de ses clichés est choisi pour être offert au Ministre des Affaires Culturelles au Japon.
* Photos promotionnelles d'un candidat au Concours Reine Elisabeth.
* Nombreux reportages au Maroc : Grand Sud, Villes Impériales, Golfs, ...
* Tunisie : Désert, Centres de Thalassothérapie, sites historiques, ...
* Ile Maurice, Thaïlande, Egypte, Tunisie, France, ...
* Campagne promotionnelle de Air Mauritius.
* Les prestigieuses enseignes hôtelières internationales : Marriott, Rezidor, Radisson SAS, Regent, Renaissance, Sofitel, Best Western, ... qui ont des établissements à Paris, Monaco, Bruxelles, à l'Île Maurice, au Maroc, en Tunisie, en Espagne, ... lui confient la promotion de leurs palaces.
Francis Vauban dévoile le détail, la lumière, l'ambiance, la touche personnelle qui différencie chaque hôtel.
* Les photos de FRANCIS VAUBAN sont également utilisées pour les organisateurs de voyages de Personnalités (Chefs d’Etat, vedettes, V.I.P. ...)
Brochures, livres, CD-Roms, affiches, guides touristiques, sites Web, mails, ... véhiculent les images de FRANCIS VAUBAN, prises avec PASSION dans le monde entier.
Xavier Parmentier est un artiste peintre-sculpteur et une personne connue dans la région et plus précisément de le monde des géants.
En effet, c'est à lui qu'on doit la confection de nombreux géants comme Magritte, la Thérapeute ou encore la géante Angelique.
Jean Luc Legrand est né à Lessines le 22 juillet 1963. Gradué en commerce et en comptabilité, licencié en sciences commerciales et financières ainsi que master in accounting and finance il est actuellement auditeur financier dans une grande entreprise belge.
Mais c’est surtout en temps que président-fondateur du Roc-Photo club de Lessines qu’on le connait. Créé en 1982 par 3 lessinois, dont lui, le cercle artistique est passé en ASBL et compte en 2013 une septentaine de membres et est probablement le plus important club de Wallonie. On ne compte plus toutes les manifestations du cercle depuis 31 ans. Son site www.roc-lessines.be est un des plus complet que l’on puisse trouver et s’enrichit sans cesse grâce aux apports d’une équipe dynamique.
Jean Luc Legrand est le seul photographe lessinois qui a obtenu de la Fédération Internationale de l’Art Photographique les titres A-FIAP (artiste) et E-FIAP (excellence). Pour cela il a du justifier de très nombreuses acceptations et distinctions dans des concours fédéraux, nationaux et internationaux. On citera par ex. en 2012 ses deux médailles aux Etats-Unis, une médaille d’Or en Chine et une de bronze en Serbie. Il est également membre de la Photographic Society of America et de la Fédération Photographique de France. A côté de centaines d’acceptations dans des concours internationaux (Belgique, France, Serbie, Bulgarie, Espagne, Italie, Roumanie, Andorre, Inde, Ukraine, Chine, Iran, Etats-Unis, Autriche, Allemagne…) et de publications dans de nombreux catalogues internationaux on épinglera 5 publications, dont 2 doubles pages, dans Chasseurs d’Images, 1ère revue européenne de l’Image avec 210.00 exemplaires mensuels. Les stages de prises de vue avec des modèles pros du monde entier ont aussi chaque fois un succès retentissant.
Découvrez ses photos dans sa galerie sur le site de son club www.roc-lessines.be et ses photos de modèles sur son site http://www.legrandjeanluc.book.fr/ . Pour tout contact Jean-Luc.Legrand@skynet.be